Veaux Vers une stabilisation des prix
L’offre tend à s’affaisser tandis que les intégrateurs renforcent leurs besoins pour les mises en place de fin d’année. Un des principaux freins reste le manque de places disponibles au vu des retards pris dans l’écoulement du veau gras ces derniers mois. Cette contrainte maintient une certaine tension sur le marché du petit veau. L’autre point majeur réside dans la qualité des sujets, avec de nombreux veaux qui sont défraîchis par les mauvaises conditions climatiques.
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L’activité commerciale tend à être plus régulière pour les bons veaux laitiers viandés, qu’ils soient destinés à l’exportation ou à la mise en atelier d’engraissement. Cependant, aucune plus-value n’est accordée. Les bons prim’holsteins se négocient entre 90 et 100 € sur les marchés, mais cette gamme est peu offerte. La très grande majorité des veaux laitiers et normands d’engraissement se vend entre 40 et 70 €. Les montbéliards se situent entre 120 et 180 € pour les convenables et ont des tarifs compris entre 40 et 100 € pour les légers. Les bons pour l’exportation restent valorisés entre 180 et 210 €.
Dans les croisés de moyenne conformation, le commerce reste sélectif mais les tarifs tendent également à se stabiliser. Les mâles blanc bleu ou charolais R se vendent entre 200 et 350 € en fonction du poids.
Les prix des femelles vont de 100 à 180 €. Les plus légères s’alignent sur les prix des laitiers, soit entre 50 et 90 €.
Le recul de l’offre permet un écoulement plus régulier pour les très bons charolais ou blanc bleu U. Ces derniers se négocient entre 350 et 400 €, voire 450 à 470 € dans les supérieurs. Les bons limousins se tiennent entre 500 et 570 € parmi les supérieurs et de 400 à 480 € dans les bons lourds.
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